Dans son nom, le clapotis de l’eau, l’écume des vagues, les rires des enfants. Car ce club étudiant concerne les enfants. Mais pas n’importe lesquels. Des filles et des garçons (de 3 à 17 ans) ayant des déficiences physique ou mentale. « Notre premier objectif est de permettre à ces enfants de connaître, comme tous les autres, un simple plaisir, celui d’être à l’aise dans l’eau et de nager », explique Farah Abi Mosleh, étudiante en agriculture à l’AUB. La jeune fille de dix-neuf ans est la présidente du club Making Waves Lebanon qu’elle a fondé il y a quelques mois, avec une poignée de jeunes, Sara Zeidan, Katia Maroushe et Roy Naoum Taoutel, tous étudiants à l’AUB. « Outre les cours personnels de natation, nous voulons donner à ces enfants une chance d’enrichir leurs aptitudes sociales et de se faire de nouveaux amis », poursuit Farah.
L’histoire a commencé l’été passé, lorsque Farah et ses camarades se sont engagés comme volontaires dans un camp d’été pour enfants déficients visuels, tenu à l’USJ. « Nous y avons rencontré Alia Jan, membre de Making Waves Canada, organisation étudiante fondée en 2004 par des étudiants de l’université McGill », précise Farah. De son contact avec les petits, la jeune étudiante raconte : « C’était la première fois que je m’occupais d’enfants ayant des besoins particuliers. Une expérience marquante. On découvre chez eux des capacités qu’on ne soupçonne même pas. » Farah se rappelle « la joie indescriptible » du jeune Mehdi (15 ans) lorsqu’il a sauté dans l’eau. « Nous étions tous dans la piscine à l’encourager. » Mehdi a appris à nager en quatre sessions. « Mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut prendre le temps, rassurer l’enfant et parfois lui apprendre des choses basiques qu’il ne connaît pas », explique Farah. À la fin du camp, Alia propose aux jeunes étudiants de l’AUB de fonder une section de Making Waves dans leur université. C’est le début de l’aventure.
L’histoire a commencé l’été passé, lorsque Farah et ses camarades se sont engagés comme volontaires dans un camp d’été pour enfants déficients visuels, tenu à l’USJ. « Nous y avons rencontré Alia Jan, membre de Making Waves Canada, organisation étudiante fondée en 2004 par des étudiants de l’université McGill », précise Farah. De son contact avec les petits, la jeune étudiante raconte : « C’était la première fois que je m’occupais d’enfants ayant des besoins particuliers. Une expérience marquante. On découvre chez eux des capacités qu’on ne soupçonne même pas. » Farah se rappelle « la joie indescriptible » du jeune Mehdi (15 ans) lorsqu’il a sauté dans l’eau. « Nous étions tous dans la piscine à l’encourager. » Mehdi a appris à nager en quatre sessions. « Mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut prendre le temps, rassurer l’enfant et parfois lui apprendre des choses basiques qu’il ne connaît pas », explique Farah. À la fin du camp, Alia propose aux jeunes étudiants de l’AUB de fonder une section de Making Waves dans leur université. C’est le début de l’aventure.
De gauche à droite : Omar Daouk, Sara Zaidan, Jad Abiad, Farah Abi Mosleh, Roy Taoutel et Katia Marroushe.
|
La naissance de Making Waves Lebanon est difficile. « Il fallait convaincre l’AUB de nous accorder l’autorisation de créer ce club à l’université, collecter des fonds, trouver une piscine », poursuit Farah, qui insiste sur le soutien de Mme Amal Yehya, directrice de l’école New Orient Academy. « Elle fut la première à nous aider. Nous apprécions énormément son appui », répète-elle. Pour le financement de leur club, les jeunes étudiants participent à des événements tenus à l’AUB et organisent une soirée karaoké dans un restaurant à Hamra. « C’était très réussi. 110 personnes ont répondu à l’appel. On ne s’attendait pas à un tel succès. »
Aujourd’hui, les fonds sont là. Les jeunes vont pouvoir louer la piscine qu’ils ont « trouvée » dans un gym à Koraytem. En attendant de commencer les séances de natation avec les enfants, Farah, Sara, Katia et Roy sont plus motivés que jamais. Farah conclut : « Nous espérons qu’en 2013, Making Waves s’étendra à plusieurs universités libanaises et que cette association deviendra une vraie ONG. Les enfants ayant des besoins particuliers ont de grands potentiels. Il faut leur donner les moyens de les développer. »
Aujourd’hui, les fonds sont là. Les jeunes vont pouvoir louer la piscine qu’ils ont « trouvée » dans un gym à Koraytem. En attendant de commencer les séances de natation avec les enfants, Farah, Sara, Katia et Roy sont plus motivés que jamais. Farah conclut : « Nous espérons qu’en 2013, Making Waves s’étendra à plusieurs universités libanaises et que cette association deviendra une vraie ONG. Les enfants ayant des besoins particuliers ont de grands potentiels. Il faut leur donner les moyens de les développer. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire