Elles sont de plus en plus nombreuses à poursuivre des études supérieures. Et bien qu’elles n’aient jamais été aussi éduquées et qualifiées, elles sont encore quasi absentes des instances de prises de décision. La lutte pour l’égalité des sexes est encore à ses débuts dans les pays arabes et elle n’aboutira pas sans une réelle volonté d’autonomisation des femmes. C’est le message principal qui s’est dégagé, le 20 septembre, de la conférence « Jeunes femmes arabes meneuses : la voix de l’avenir », organisée par le Forum international des femmes arabes (AIWF), à la LAU.
Le Dr Dima Dabbous-Sensenig, directrice de l’Institut d’études sur la femme dans le monde arabe (Iwsaw) a reconnu que la participation des femmes au marché du travail est en augmentation, toutefois elle hésite à célébrer les progrès réalisés par la femme arabe en matière d’éducation puisque cette évolution n’est pas encore accompagnée d’une participation politique. « Notre plus grand défi aujourd’hui est d’aider les femmes diplômées à accéder à des positions significatives et des postes de direction. Combler l’écart entre les sexes n’est pas uniquement lié à l’équité et à la protection des droits de l’homme, c’est également d’économie et d’efficacité qu’il s’agit », a déclaré l’ancienne ministre des Finances Raya el-Hassan, la première femme à être nommée à un tel poste au Liban. Quant à Haïfa al-Kaylani, présidente fondatrice du Forum international des femmes arabes, elle s’est félicité du « long chemin » parcouru par les femmes dans les pays de la région. « Au cours de la dernière décennie, l’écart entre les sexes dans divers secteurs a été considérablement réduit, a-t-elle rappelé. Plus que jamais auparavant, on trouve des femmes siégeant au conseil d’administration des établissements d’enseignement ou des entreprises, et jouant un rôle actif dans la société en tant que professeures, journalistes, médecins, avocates ou étoiles montantes du sport. »
La participation
à la vie politique
est un droit
À quelques mois des élections législatives libanaises, les partis politiques sont appelés à désigner des femmes candidates. Nos universités, nos hôpitaux, nos entreprises regorgent de femmes intelligentes et compétentes. Et vu que loi libanaise est encore très discriminatoire envers la femme et le fossé entre les sexes significatif, nous élevons la voix pour qu’au prochain gouvernement, un ministère soit consacré à l’égalité et à l’autonomisation des femmes afin d’assurer aux Libanaises l’égalité des droits et des chances et leur permettre de participer, sur un pied d’égalité avec l’homme, à la gouvernance de leur pays.
Le Dr Dima Dabbous-Sensenig, directrice de l’Institut d’études sur la femme dans le monde arabe (Iwsaw) a reconnu que la participation des femmes au marché du travail est en augmentation, toutefois elle hésite à célébrer les progrès réalisés par la femme arabe en matière d’éducation puisque cette évolution n’est pas encore accompagnée d’une participation politique. « Notre plus grand défi aujourd’hui est d’aider les femmes diplômées à accéder à des positions significatives et des postes de direction. Combler l’écart entre les sexes n’est pas uniquement lié à l’équité et à la protection des droits de l’homme, c’est également d’économie et d’efficacité qu’il s’agit », a déclaré l’ancienne ministre des Finances Raya el-Hassan, la première femme à être nommée à un tel poste au Liban. Quant à Haïfa al-Kaylani, présidente fondatrice du Forum international des femmes arabes, elle s’est félicité du « long chemin » parcouru par les femmes dans les pays de la région. « Au cours de la dernière décennie, l’écart entre les sexes dans divers secteurs a été considérablement réduit, a-t-elle rappelé. Plus que jamais auparavant, on trouve des femmes siégeant au conseil d’administration des établissements d’enseignement ou des entreprises, et jouant un rôle actif dans la société en tant que professeures, journalistes, médecins, avocates ou étoiles montantes du sport. »
La participation
à la vie politique
est un droit
À quelques mois des élections législatives libanaises, les partis politiques sont appelés à désigner des femmes candidates. Nos universités, nos hôpitaux, nos entreprises regorgent de femmes intelligentes et compétentes. Et vu que loi libanaise est encore très discriminatoire envers la femme et le fossé entre les sexes significatif, nous élevons la voix pour qu’au prochain gouvernement, un ministère soit consacré à l’égalité et à l’autonomisation des femmes afin d’assurer aux Libanaises l’égalité des droits et des chances et leur permettre de participer, sur un pied d’égalité avec l’homme, à la gouvernance de leur pays.
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