Even if I become a Female Lebanese Minister, my family members will still be considered as foreigners! Is this logic?

Do you think that women should have the same rights as men concerning the
nationality law? Do you think that lebanese women should be able to give
their sons and daughters the lebanese natonality ? If so please support
our campaign and sign this petition!

http://www.lwrnl.org/index.php?page=supporters&action=Register

"pourquoi j’écris" aux Éditions de la Revue Phénicienne
selon 50 auteurs libanais francophones






Avec les contributions de Guy Abela, Zeina Abirached, Mounir Abou Debs, Fifi Abou
Dib, Nassar Abou Khalil, Camille Aboussouan, Hoda Adib, Thérèse Aouad Basbous,
Jocelyne Awad, Georgine Ayoub, Roula Azar Douglas, Ritta Baddoura, Rita Bassil El
Ramy, Mona Bassil, Antoine Boulad, Carmen Boustani, Michel Cassir, Yasmine Char,
Georges G. Corm, Carole H. Dagher, Rudolf Daher, Zahida Darwiche Jabbour, Frida
Debbané, Gisèle Eid, Nabil El Azan, Michèle Gharios, Yasmine Ghata, Joëlle Giappesi,
Sobhi Habchi, Flavia R. Haddad, Mirna Hanna, Nada Heleiwa, Bélinda Ibrahim, Jamil
Jabre, Percy Kemp, Yasmine Khlat, Vénus Khoury Ghata, Elie Maakaroun, Georgia
Makhlouf, Robert Malek, Diane Mazloum, Alexandre Najjar, Fady Noun, Myra Prince,
Nohad Salameh, Salah Stétié, Alain Tasso, Yasmina Traboulsi, Ramy Zein, Sabah Zouein.

Bientôt une loi pour pénaliser la violence exercée contre la femme

L'Orient-Le Jour. Le lundi 25 mai 2009

* * *


« Chez nous, c'était le silence »

Dans son premier roman, Chez nous, c'était le silence, Roula Azar Douglas, journaliste libano-canadienne, rend hommage à la mémoire d'une amie, Ghada, victime de la violence conjugale... jusqu'à la mort.
« Au début, je croyais que le cas de Ghada était unique, mais en me documentant, j'ai constaté qu'il existe des points communs à toutes les histoires, explique Roula Douglas. Leur drame commence toujours lorsque le mari les isole et leur interdit tout contact avec le monde extérieur. »
C'est exactement le cas de Ghada qui, à 18 ans, s'est unie avec Pierre, de plusieurs années son aîné, mais qui a su la séduire. « Pierre a piqué sa première crise de violence durant la première grossesse de Ghada, poursuit Roula. Avant, il criait et s'énervait, et Ghada avait toujours pensé qu'elle était fautive et que c'était ses comportements qui l'agaçaient. » Elle a été alors voir son père pour lui demander de l'aider. Ce dernier a refusé, parce qu'il ne voulait pas de « scandales ».
« Lorsque j'ai écrit le livre, je voulais aider les femmes victimes de la violence, surtout conjugale, à se battre à fond pour obtenir leurs droits, tout comme mon amie », note Roula. Mais la vérité est tout autre. En effet, Ghada décède des suites d'un cancer du sein diagnostiqué à un stade avancé. « Pierre la maltraitait au point de ne plus l'aimer et de négliger sa santé, dit Roula. Lorsqu'elle a senti la masse dans son sein, elle l'a ignorée et ne s'est décidée à consulter un médecin que lorsqu'il était trop tard. »
« Souvent, les hommes violents sont charmeurs et charmants avec les autres, constate-t-elle, ce qui pousse les étrangers à blâmer la femme du comportement de son mari. C'est ce qui s'est passé avec Ghada, et c'est l'un des aspects dangereux de la violence conjugale. Il est important que les gens sachent que la femme n'est pas responsable de cette violence. J'estime qu'elle doit prendre son courage à deux mains et entamer une démarche pour se libérer de l'emprise de son agresseur. C'est le message que je voudrais faire parvenir à toutes les femmes victimes de violence. Il faut qu'elles soient conscientes qu'elles ne sont pas responsables de cette violence et que ce ne sont pas elles qui l'ont provoquée. »